LE BLOG QUI MET UNE BONNE CLAQUE AUX ADDICTIONS

Le Baclofène, dans le traitement de l'alcoolisme, c'est maintenant

Très récemment, l'ANSM a déclaré que le baclofène allait être reconnu dans le traitement de l'alcoolisme via l'obtention d'une Recommandation Temporaire d'Utilisation (RTU), dès l'été 2013. Pour le Dr Renaud de Beaurepaire, chef de Pôle au groupe hospitalier Paul Guiraud et premier médecin à avoir prescrit du baclofène en France dans le traitement de la maladie alcoolique, la RTU va enfin permettre de disposer d'un cadre réglementaire pour que les médecins puissent prescrire le seul traitement médicamenteux à pouvoir supprimer, et non simplement réduire, les symptômes de l'addiction à l'alcool : l'effet « anti-craving ». La gravité de la maladie alcoolique (45 000 morts par an en France), fait que l'on se situe dans le cadre d'une urgence sanitaire, et, pour le groupe hospitalier Paul Guiraud et le Dr Renaud de Beaurepaire, le baclofène a trop longtemps été prescrit hors autorisation : l'important est aujourd'hui de disposer d'un cadre autorisé de prescription et de surveillance des patients traités par le baclofène.

« Expliquez-moi... Les Dangers de la Drogue »

« Expliquez-moi... Les Dangers de la Drogue » : l’ouvrage de référence pour s’informer à l’occasion de la Journée mondiale contre l’abus et le trafic de drogue du 26 Juin. Préfacé par le Frédéric Péchenard, ancien Directeur général de la Police nationale, l’ouvrage propose dans un premier de définir ce qu’est la drogue, de faire un bref rappel historique et de préciser la prise de conscience internationale. Les différents produits stupéfiants sont ensuite décrits en détails, dans le but de mieux les connaître pour leur dire non. L’ouvrage traite des cas particuliers de l’alcool et du tabac, avant de s’intéresser à la loi et à l’action des pouvoirs publics en matière de prévention et de répression. Un lexique et des adresses utiles concluent le livre. Par Frédérique Néau-Dufour chez NANE Editions ,10 €.

Le prix du tabac augmente au 1er juillet

Mercredi 12 juin 2013, 19h24 Le prix des paquets de cigarettes pourrait augmenter de "30 à 40 centimes" dès le 1er juillet, selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, satisfaisant les associations de lutte contre le tabagisme mais au grand dam des buralistes qui voient baisser leurs ventes.

via www.linternaute.com

La cigarette électronique incite les jeunes

Premier effet pervers et redouté de la cigarette électronique : l'incitation à fumer, notamment auprès des jeunes. C'est un paradoxe, mais les ados adorent cela (les paradoxes)... Les boutiques de e-cig font désormais concurrence à celles de téléphonie, il s'en ouvre une toutes les heures et forcément le phénomène est arrivé au bord des lèvres des lycéens. Exemple de Sarah : "Moi je ne fume pas, mais ça, c'est trop cool, on peut choisir le goût..." Ou encore Léo : "C'est le même principe qu'une chicha..." Charlotte enchaîne : "C'est fou, personne ne connaissait ça le mois dernier et là, tout le monde se promène avec sa cigarette électronique !". On sent bien l'engouement, avec l'argument du "autorisé", voire "inoffensif". A condition de ne pas emprunter le chemin à l'envers : utiliser un succédané pour arriver à l'original.

Drogues et addictions, le rapport des spécialistes pas franchement encourageant

Consommations en augmentation et dégâts encore mal évalués... Le rapport sur les stratégies validées de réduction des dommages liés aux addictions, demandé par Madame Danièle Jourdain-Menninger, Présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie, remis par le Pr Michel Reynaud, lors du congrès de l’Albatros démontre l'ampleur de la tâche qu'il reste à accomplir...
Des travaux qui ont vocation à éclairer la réflexion des pouvoirs publics qui doivent prochainement présenter le plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les addictions. La synthèse de ce rapport et les fiches de propositions ainsi que les contributions détaillées des experts sont consultables sur le site du CERTA (centre de recherches du traitement des addictions)
http://cms.centredesaddictions.org

Haro sur la e-clope, serait-ce louche ?

Une journaliste non-fumeuse, Françoise Simpère, s'interroge sur le sort fait à la cigarette électronique... "J'ai le sentiment d'une manigance de cigarettiers et de labos pharmaceutiques. D'ordinaire on met 40 ans (victimes de l'amiante) pour admettre qu'un produit pose problème et là, en six mois, haro sur la e-clope... c'est louche !" Elle interpelle le ministre Marisol Touraine. Lire son doute ici...

Tabac, l'Inpes mise sur la motivation

La motivation est au coeur de la campagne anti-tabac Inpes 2013. Ecraser la dernière cigarette se fait en pratique en quelques secondes mais la décision de ce geste est le fruit d’un long processus dans l’esprit du fumeur. De l’envie au passage à l’acte, la décision s’échelonne en différentes étapes. L’arrêt du tabac est un changement de comportement. A ce titre, il ne peut pas se faire en un jour. Le point de départ et non le moindre est la motivation. Pour réussir à arrêter de fumer, il est important de bien connaître son rapport à la cigarette, son envie d’y renoncer. Or, selon les derniers chiffres du Baromètre santé 2010 Inpes, l’envie d’arrêter la cigarette est en baisse chez les fumeurs réguliers de 15-75 ans : 57,6% en 2010 versus 64,8% en 2005. Si les risques du tabac sont bien identifiés par chacun, la motivation aurait besoin d’être encouragée. C’est pourquoi, le 31 mai prochain, l’Inpes et le ministère des affaires sociales et de la santé lancent une grande campagne de communication autour « des raisons » de la motivation. « Les raisons » de la motivation au cœur d’une grande campagne de communication TV, radio, affichage, web... Le nouveau spot de prévention conçu par l’Inpes emmène le fumeur dans son quotidien : en 36 secondes, une succession d’images laisse entrevoir un ventre rond, une poignée de pièces de monnaies, des fruits, un baiser... autant de raisons d’arrêter de fumer. L’objectif n’est pas d’imposer une motivation unique mais de donner l’envie de trouver la sienne. Dans le même esprit, les affiches et bannières web déclinent le principe de l’énumération des raisons sous forme d’aplats de couleurs vives et de mots. Tous les éléments de la campagne ont une même signature : « On a tous une bonne raison d’arrêter de fumer. Pour vous faire aider, appelez Tabac Info Service au 39 89. » Pour voir le film cliquez ici

Les photos et mises en garde sur les paquets de cigarettes n’ont aucune efficacité sur les jeunes

L'étude menée par Marcia Herter, doctorante associé au Centre de Recherche Value et Persuasion de l’Association RMS-RBS auprès d’un échantillon de 454 jeunes fumeurs français (âgés entre 15 et 25 ans) démontre que les mises en garde ne permettent pas pour 91% d’entre eux d’influencer sur la réduction de leur consommation de tabac. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a choisi « L’interférence de l’industrie du tabac » comme thème de cette journée mondiale sans tabac. Rappelons que l’OMS estime que d'ici 2020, le tabac sera la principale cause de décès et d'incapacité, avec plus de 10 millions de victimes par an. Le tabagisme entrainera alors plus de décès à travers le monde que le Sida, la turberculose, la mortalité maternelle, les accidents de voiture, les suicides et les homicides combinés... Avec 40% de fumeurs réguliers chez les 16-25 ans, la France est très touchée par le problème du tabagisme des jeunes. Depuis avril 2011, le ministère de la santé français impose aux fabricants de tabac d'imprimer une image dissuasive sur au moins 40 % de la surface arrière du paquet.  Depuis, tous les paquets distribués en débit de tabac en France se sont conformés  à cette réglementation. Néanmoins, est-ce que les mises en garde illustrées sur les paquets de cigarettes produisent l'effet escompté ? Dissuadent-ils vraiment les jeunes à arrêter de fumer? Impact rapporté par les jeunes fumeurs sur la motivation à arrêter. Les avertissements apposés sur les paquets de cigarettes n’ont que rarement fait l’objet d’une réflexion scientifique systématique. Pourtant, mesurer leur impact sur les jeunes fumeurs devrait permettre d’en améliorer leur contenu, favorisant ainsi un traitement cognitif plus poussé des informations présentées... L’étude a été réalisée à partir d’un échantillon de 454 jeunes fumeurs âgés entre 15 et 25 ans au niveau national à partir d’un questionnaire à compléter sur internet. L’objectif de l’étude est double : comprendre et mesurer l’impact des mises en garde illustrées sur les paquets de cigarettes auprès des jeunes fumeurs français et identifier les messages capables de répondre aux besoins de prévention au sein de la population des jeunes fumeurs français. Il en ressort que les mises en garde illustrées sur les paquets de cigarettes ont majoritairement été considérées par les répondants comme non convaincants à hauteur de 75%. Au-delà de ce résultat, les jeunes fumeurs interrogés considèrent que les messages utilisés sur les paquets de cigarettes « n’aident pas les personnes à arrêter de fumer » (à 91 %) et que ces messages n’ont que « très peu d’influence sur leur consommation de tabac » (93 %). Face à ce constant sans appel, l’étude a souhaité identifier les messages capables de modifier les comportements des jeunes fumeurs face au tabac. Il s’avère que seul les messages de type témoignages (36 %) et les messages émotionnels (23 %) apparaissent comme efficace pour influencer la réduction de la consommation de tabac des jeunes français. Parmi les conséquences du tabagisme que les jeunes français considèrent comme  « très graves » : 76 % d’entre eux ont choisi les nombreux types de cancer. Ces messages doivent être délivrés sous forme de témoignage par un malade (48 %) ou par une personne de leur âge (17 %) pour être le plus efficace.

Top au Doliprane et flop au sevrage tabagique…

Le classement des médicaments les plus et les moins recherchés en France le mois dernier (avril 2013) vient de paraître. "Parmi les médicaments plébiscités par les internautes français, les antalgiques prennent une place dominante dans le classement avec presque 30% des recherches globales alors que ceux utilisés pour lutter contre le tabagisme font un score quasi nul" précise Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies (auteur de l’étude). Ce classement a été établi en fonction des 50 médicaments les plus achetés en Pharmacie et disponibles en vente sur Internet. Cette liste a ensuite été croisée avec les données de plus de 500 000 requêtes effectuées sur les moteurs de recherche comme Google afin d'en connaitre le nombre exact pour la période du mois d'avril. Figurent ainsi au top 5 : le Doliprane, les pastilles Drill sans sucre, l’Efferalgan, l’Euphytose et le Dalfon. Côté flop, les produits les moins recherchés sont en priorité Nicotinell Fruit et Nicotinell Patch... Le grand vent de e-cigarette et de vapotage serait-il responsable de ce désintérêt pour les produits de sevrage ? 

Formation à la relation d'aide aux femmes

Des stages et formations pratiques basés sur l'expérience (85% d'expérientiel, 15% de théorie). Un cursus souple adapté au rytme de chacune. Une formation ludique, qui plongela stagiaire au coeur de la relation humaine. Une formation qui répond à toutes celles qui souhaitent mieux connaître le fonctionnement humain, développer leur altruisme, exploiter leur envie d'agir en harmonie avec leurs valeurs les plus profondes. La formation F.I.H.G. répond à ces attentes. Objectif : expérimenter la relation d'aide ; mener un entretien d'accompagnement sur le plan individuel ou professionnel ; animer un groupe de parole. Toutes les infos sur : www.geraldyneprevot.com

Michel Cymles et les addictions en direct ce soir (23 mai) sur le Web

La Mutuelle Générale retransmet en direct les conférences du Club Santé Débat animées par Michel Cymes. Depuis 2012, La Mutuelle Générale, partenaire principal du Club Santé Débat, sillonne avec succès les villes de France avec une série de conférences santé animées par Michel Cymes, le médecin présentateur du magazine de la santé sur France 5. Pour permettre au plus grand nombre de suivre ces conférences, le 23 mai à 20H00, La Mutuelle Générale donne rendez-vous aux internautes pour la première retransmission en direct de la conférence « En finir avec les addictions » qui a lieu à Bastia. Pour voir ou revoir toutes les conférences du Club Santé Débat, rendez-vous sur : www.lamutuellegenerale.fr ou www.leclubsantedebat.com
La conférence suivante aura lieu à Metz, le 11 juin à 20H00, sur le thème Sport et Santé.
Gratuites et ouvertes à tous, les conférences du Club Santé Débat vont à la rencontre du public pour traiter de façon positive et interactive des sujets santé de la vie de tous les jours et répondre concrètement aux questions que chacun se pose sur sa santé.

Ado, en cas de coma éthylique, je fais quoi ?

Pour faire suite au post d'hier et répondre aux questions de parents inquiets, voici les quatre temps essentiels conseillés lorsque l'on récupère son ado ivre et comateux :
• Je recherche des signes de gravité.
• Je fais l'inventaire des autres dommages
• Les soins en famille.
• Les conversations ultérieures.
Dans le détail, je vérifie qu'il ne s'est pas étranglé avec son vomi : qu’il respire bien et que ses ongles ne sont pas bleuis. Sinon, il faudra qu’un pompier (Tel 18), un secouriste ou un médecin aspire le contenu des voies respiratoires encombrées par les vomissements inhalés.
Je compte le pouls, qui ne doit pas battre à plus de 100 coups par minute. Si je possède un tensiomètre électronique, je vérifie que la pression artérielle maxima reste entre 60 et 150 mm de mercure.
Faut-il appeler le SAMU par le 15 en vue d’hospitalisation ?
Les signes de gravité suivants y invitent :
- contusion du crâne ; fracture ;
- agitation inconsciente, délirante et agressive ; crise convulsive ;
- ralentissement respiratoire à moins de 10 mouvements par minute ;
- pouls à moins de 50 ou à plus de 100 par minute ;
- autre toxicomanie.
J'examine s'il a été détroussé de ses papiers, clés, argent, téléphone portable, carte de crédit, montre, bijoux… Je place le comateux sur un matelas, tourné sur le côté pour que ses vomissements s’écoulent sans l’étouffer. Je protège le matelas des vomissements et autres déjections.
Je le photographie dans ces conditions et je recommence s'il se souille.
J’empêche le comateux de se refroidir en le couvrant abondamment. Au réveil, que porte des sous-vêtements, indice de viol ? En ce cas, la fille a-t-elle remarqué des hommes qui auraient peu bu, pour en capables ?
J’organise une surveillance permanente, pour ne pas négliger des troubles respiratoires ou des convulsions. Il est rare qu'un médecin juge utile d'injecter un antidote. Chez un enfant, le coma alcoolique est plus dangereux, avec un risque d’hypoglycémie. La surveillance doit être médicale, éventuellement une hospitalisation. Le surlendemain, une vraie conversation sera possible, sans négliger la question d’une grossesse débutante et d'une contamination.
Merci à François pour ces conseils que l'on peut retrouver sur son site

Un collégien sur 6 a déjà été ivre

Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire révèle que l’'alcool est la "substance psychoactive la plus précocement expérimentée à l'adolescence". Marginales jusqu'à la classe de 5e, les ivresses déclarées lors du mois écoulé progressent rapidement jusqu'à la classe de 1ère, passant de de 7% à 27% des élèves (REUTERS/Jeff J. Mitchell). L’étude montre également qu’un collégien français sur six et trois lycéens sur cinq reconnaissent avoir été ivres. Les comportements d'alcoolisation effective, comme les ivresses, augmentent rapidement au collège et au lycée: alors que 7% des élèves de 6e admettent avoir déjà été ivres, le taux atteint 69% en terminale. La bière reste la boisson la plus consommée par les jeunes hommes de 18 à 25 ans (39,3%), suivie des alcools forts (29,5%), du vin (22,4%) et des autres alcools (9%). Chez les jeunes femmes, le vin est la boisson la plus courante (14,3%) devant les alcools forts (11,1%), la bière n'arrivant qu'en troisième position (avec AFP ).

Cannabis : quels effets sur la santé ? : Cannabis : comment aider un proche ? - Journal des Femmes Santé

Quelle attitude adopter lorsqu'un proche, enfant, ami, etc. rejette toute aide, voire nie toute dépendance vis-à-vis du cannabis ?

via sante.journaldesfemmes.com

Un bon bol d'air

Comme la pollution atmosphérique, la cigarette provoque la sous-oxygénation des cellules. Fumer dégage des éléments toxiques qui, pour certains, prennent la place de l'oxygène sur l'hémoglobine, privant ainsi l'organisme de l'élément le plus nécessaire à la vie. Mais c'est tout l'ensemble du système respiratoire qui est affecté par le tabac... Parmi les solutions  (outre ne plus fumer et ne plus fréquenter les endroits enfumés) une méthode fait de plus en plus d'adeptes : le Bol d'air Jacquier. Du nom d'un ingénieur chimiste et biologiste français, René Jacquier. Elle consiste à inhaler des catalyseurs d'oxygénation capables de stimuler le métabolisme de l'oxygène.
Ces catalyseurs sont des extraits terpéniques dérivés d'une essence de résine de pin, la térébenthine officinale. L'appareil Bol d'air, sorte de petit laboratoire, effectue une transformation des ces essences, comme celle qui a lieu dans la nature, avec la sève de pin, sous l'influence des ultra-violets du soleil. Résultat, on respire un air chargé de molécules aromatiques spécifiques, issues de la résine de pin et transformées par l’appareil en porteurs d’oxygène. Elles optimisent le rendement énergétique de l’organisme en améliorant l’assimilation de l’oxygène apporté par la respiration. Il suffit de quelques minutes d’inhalation par jour pour une oxygénation équilibrée qui se prolonge pendant plusieurs heures. Le fumeur, qu’il soit actif ou passif, perçoit l’efficacité de cette respiration nouvelle. La sensation de détente et de relaxation est immédiate.

Alcoolisme, à quand le Baclofène sur le marché ?

Une trentaine de personnalités dont de nombreux médecins ont dénoncé l'atermoiement des pouvoirs publics dans la mise à disposition du public du Baclofène, un médicament testé actuellement pour traiter l'alcoolo-dépendance, dans un appel rendu public la semaine dernière. Le slogan est explicite : « Alcool : plus de 100 morts par jour, ça suffit !» Alors qu'il existe un médicament susceptible d'aider une large proportion des patients alcoolo-dépendants, les pouvoirs publics font preuve d'atermoiements et freinent la mise à disposition de ce traitement pour tous ceux qui en auraient besoin, écrivent les signataires de l'appel qui demandent à l'agence du médicament (ANSM) d'autoriser une recommandation temporaire d'utilisation (RTU) dans les plus brefs délais pour ce médicament en attendant son autorisation de mise sur le marché (AMM). La RTU est une mesure qui peut être prise par l'ANSM lorsqu'il n'existe pas d'alternative thérapeutique appropriée disposant d'une AMM pour une pathologie donnée. Elle ne peut excéder une durée de trois ans. Une demande de RTU est actuellement en cours d'instruction à l'ANSM. Les signataires relèvent que plus de 100 personnes meurent prématurément chaque jour en France à cause de l'alcool, un fléau social de grande ampleur qui touche non seulement les patients alcoolo-dépendants mais également leur entourage. Parmi les signataires figurent notamment le professeur Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), le Pr Bernard Debré, député UMP de Paris, et le Professeur Bernard Granger, professeur de psychiatrie à l'Université René Descartes (Paris). Deux essais cliniques sont en cours sur le baclofène, l'essai Bacloville, autorisé en avril 2012 par l'ANSM, et l'étude Alpadir, initiée en milieu hospitalier en octobre dernier.

Anti-tabac, des promos en thalasso

A l’occasion de la journée Mondiale Anti-Tabac le 31 mai, Alliance Pornic propose une offre privilège sur la cure « Bio Anti-tabac » de 6 jours L’occasion de tester un booster pour mettre fin à son addiction dans un environnement protégé. Une équipe de thérapeutes veille, accompagne et encourage les curistes dans la réussite de ce projet. Séjour de 7 jours/6 nuits : 1 421€/pers, au lieu de 1 776€, soit une économie de 355€ Offre valable pour toute réservation passée avant le 15 juin 2013. Prix pour un séjour entre le 13/05/13 et le 28/09/13 comprenant l’hébergement en chambre double patio, demi-pension, soins, accès à l’Espace Forme de 9h à 20h. Offre valable sur réservation et selon disponibilité pour un séjour avant le 8 décembre 2013. Offre non rétroactive et non cumulable avec d’autres offres.  Renseignements et Réservations : [email protected] ou www.thalassopornic.com

Tabac, après Canal Plus, Public Sénat enfonce le clou

Dans le cadre de la série diffusée sur Public Sénat « Les dessous de la mondialisation », le 7^e épisode nous entraîne au Malawi, où les enfants travaillent et meurent au nom du dieu tabac. Un volet édifiant qui arrive juste après le documentaire de Paul Moreira sur l’industrie du tabac le 17 avril dernier… En France, on le sait, chaque année, environ 70 000 personnes meurent du tabac. Mais les ravages de l’industrie démarrent dès sa culture au Malawi. Dans ce pays, l’un des pays les plus pauvres au monde, environ 80.000 enfants sont mis à contribution pour alimenter la production et rester compétitif sur le marché international. Sans aucune protection, pour des salaires dérisoires, ils travaillent au péril de leur éducation et de leur santé. Vomissements, maux de tête, nausées et certainement cancers, la « maladie du tabac vert », guette. Elle serait liée à l’inhalation de particule de tabac ou à l’abortion de nicotine par la peau, parfois l’équivalent de 50 cigarettes par jour. Dans les exploitations, personne ne semble au courant. Personne ne consulte. Personne ne travaille sur cette question. L’économie du Malawi dépend à 60 % de ces précieuses feuilles vertes. Le pays est sous la coupe des industriels du tabac, comme British American Tobacco (Lucky Strike, Pal Mal, Gauloises, ...) ou Philip Morris International (Malboro, L&M, Philip Morris...) qui font pression sur le gouvernement et les paysans pour maintenir des prix dérisoires. Le burley malawite est parmi le moins cher au monde. En 2012, un kilo de tabac valait 1,23 dollar alors que chez son voisin le Zimbabwe, il se vendait à 3,64 dollars. A son arrivée au pouvoir en 2012, Joyce Banda, avait pourtant fait de la lutte contre le travail des enfants une priorité. Sur le terrain rien ne bouge. Les industriels du tabac se sont engagés à respecter leur charte éthique et à ne plus acheter de tabac travaillé par des enfants. La réalité se résume au financement de quelques programmes de green washing.Des alternatives à la production du tabac et au travail des enfants se développent petit à petit, notamment dans l’agriculture équitable. Canne à sucre, thé, cacahuète et café ont rapporté l’année dernière plus de 25 millions d’euros au pays... Un sujet réalisé par Chloé Henry-Biadaud à ne pas manquer, sur Public Sénat, le Jeudi 2 mai à 18h et le lendemain à 13h30 et 17h15.

Pourquoi ces jeux sur mobile rendent accro - JDN Web & Tech

Jouer aux devinettes, retaper la ferme d'un vieil oncle qui part à la retraite, combattre des gobelins, redéfinir la politique de la ville, dessiner ou jouer au mini-golf... Les pitchs de ces jeux sous iOS peuvent vous sembler totalement anecdotiques, mais attention, ils vont vous rendre accros !

via www.journaldunet.com

Air Détox, la compagnie qui s'occupe de sevrer les passagers

Arrêter de fumer en groupe sur Facebook. « Bienvenue à bord du vol Air Detox à destination d’un monde sans fumée. En cas de furieuse envie de vous en griller une, n’hésitez pas à demander conseil au stewart addictologue. Pas de turbulences prévues lors de ce long courrier sans clopes. Votre pilote tabacologue ». Finies, les fixettes sur votre prochaine cigarette. Air Detox, c’est un programme qui fonctionne comme un voyage de 21 jours et qui rassemble plein de futurs non-fumeurs sur la voie de la rédemption. Embarquez vite pour papoter avec d'autres "passagers" sur votre humeur de chien, tester des cours de yoga pour détendre vos nerfs et goûter des plats lights "anti-boulottage". Peur de craquer ? Confiez-vous à une hôtesse de l’air au teint de rose, elle vous reboostera illico. Ca y est, l’atterrissage s’est fait en douceur : vous pouvez enfin respirer.
Air Detox, 49 € le "billet" vers un monde sans tabac. Les 20 passagers d'un vol arrêtent en même temps, se soutiennent en ligne et se rencontrent lors de dîners, joggings, cours de yoga... Equipage composé de tabacologues et d'addictologues. Pour vous inscrire, demandez Natasha Airdetox en amie sur Facebook en cliquant ici

Tabac, le mécanisme de la dépendance physique

Lorsque l’on fume une cigarette, la nicotine passe dans le sang et se loge dans les récepteurs neuronaux opiacés. Elle stimule la production de dopamine et d'endorphines, ces substances endocriniennes analogues à la morphine qui créent ainsi un état de bien-être et de plaisir chez le fumeur. En parallèle, comme les taux hormonaux sont artificiellement élevés, l’organisme cesse la production naturelle d’endorphines et de dopamine. Mais après quelques dizaines de minutes, l’effet de la cigarette s’estompe et la production naturelle ne redémarre pas : c’est à ce moment qu’apparaît la sensation de manque. Contrairement aux idées reçues, le fumeur n'est pas en manque de nicotine, mais en manque d'endorphines et de dopamine. Il faut entre 3 à 5 jours d’abstinence pour que les taux hormonaux naturels reviennent à un niveau normal. Par la suite, le manque psychique (compulsions, habitude...) survient et dure de 30 à 60 jours. Enfin, une rechute peut survenir quelques jours ou quelques années après un sevrage, en raison de l'environnement (entourage, stress...). Parmi les méthodes de sevrage, la cure Luxo (luxopuncture) semble donner des résultats intéressants. Un testeur "maison" souhaitant arrêter de fumer va tenter l'expérience, nous vous tiendrons informés des résultats.

Les fumeurs croqués

Après les Profs, les Bretons, les Chats, les Mamans, les Papas, les Politiques ou les Fonctionnaires, la Petite Bibliothèque Grinçante s’enrichit de deux nouveaux titres, plus comportamentaux, Les Dragueurs et Les Fumeurs. Le principe de la collection reste le même : proposer des petits livres drôles et pas chers dont l’objectif est simple : rire des personnes (ou des êtres chers, 5,95 € !) plus ou moins proches de nous et qui nous énervent parfois tout au long de la journée (même si dans le fond on les aime bien quand même...). Chaque ouvrage se moque de leurs travers et de leurs habitudes, les raille gentiment, se moque d’eux avec affection et les brocarde parfois sans ménagement ! Le dicton affirme : «Qui aime bien châtie bien !» Tous les lecteurs s’amuseront en lisant ces livres, car ils s’y retrouveront forcément, qu’ils soient les cibles des critiques ou, surtout, ceux qui les supportent à longueur de journée !

Alcool, tabac, ce que font les ados, ce que croient les parents

Parents, ados. Addictmag réalise un sondage entre vous pour mesurer la distance (ou pas) qui existe entre les déclarations et la réalité. Merci de répondre en toute franchise au questionnaire ci-dessous.
Questionnaire
Addictmag.info, est le blog qui met une bonne claque aux addictions. A ce titre nous souhaitons vous apporter des informations pour vous guider dans votre quotidien. Le sondage permet d'avoir une image à un instant T sur un sujet précis. C'est pourquoi nous avons décidé de retenir cet outil pour vous proposer les tendances du moment. Merci à tous de vos réponses qui pourront nous permettre de continuer à vous informer sur toutes les addictions, principalement des ados, qui parfois peuvent bouleverser notre quotidien. A très vite pour les réponses après "dépouillement".

Bruce Willis se confie sur son alcoolisme - Voici

A l’affiche de G.I Joe : Conspiration, un blockbuster rempli de testostérone, Bruce Willis n’a pas toujours fait figure de soldat parfait dans sa vie de famille. Dans les colonnes de GQ, la star revient sur son alcoolisme passé.  «Je ne pouvais plus m'enfuir avec de l'alcool, buvant une bouteille de vodka chaque jour, confie t-il. Maintenant, je bois du vin, principalement quand je mange ».

via www.voici.fr

Méthode anti-tabac, l'EFT pour Amélie ça a marché

Amélie était une « grosse » fumeuse depuis 25 ans. Elle vient de tout stopper grâce à une méthode étonnante, l’EFT (Technique des Emotions Libérées). Elle raconte.
« J’avais déjà arrêté de nombreuses fois avec différentes méthodes (patch, auriculothérapie, acuponcture, homéopathie, anti depresseurs, volonté)… Lors de la 1ère séance, qui a duré au moins 2 h, j'ai d'abord parlé de mon comportement avec la cigarette. Car la dépendance est triple, physiologique psychologique, et comportementale. Je savais qu’il était possible d'arrêter, car le sevrage lié à la dépendance physiologique est très rapide. Je dirai 3 jours (1er jour vous êtes dingue et pouvez tuer père et mère pour une cigarette, le lendemain plus de monoxyde de carbone, surlendemain plus de nicotine dans le sang...), mais le plus dur pour moi c'est de ne pas reprendre, et aussi de ne pas compenser (marre de prendre 10 kg à chaque arrêt)... J ai donc surtout parlé de l'aspect psychologique de la clope et de mon envie de me déprogrammer... En effet, notre cerveau de fumeur assimile par exemple la cigarette au cowboy Marloboro à la liberté. La pub a fonctionné pour nous conditionner, sauf que l'on sait évidement que c'est le contraire, que le cowboy est mort d'un cancer, et que si nous nous rendons compte un dimanche soir que l on n a plus de cigarette nous pourrions faire des km pour en trouver une, que nous sommes aliénés et non pas libres. Voilà une des incohérences qui nécessite selon moi de re-programmer un fumeur. Après avoir parlé de tout cela, et de choses beaucoup plus personnelles liées à mon comportement de fumeuse, nous avons commencé l'EFT. En gros, c'est une méthode entre l'acuponcture sans aiguilles et la méthode Coué. Je suis assise en face de Gaétan, et je fais les même gestes que lui... se tapoter certaines parties du visage, de la main... en répétant des phrases du style "même si je suis dépendante de la cigarette, je m'aime et je m'accepte totalement". Cela parait un peu bizarre au début, surtout si l'on est rationnelle comme moi. Mais, j'ai voulu aller jusqu' au bout et en fait j'ai été surprise car à plusieurs reprises j’ai été submergée par des émotions. Je sentais que quelque chose se passait.... Il faut dire que les phrases étaient très personnelles (dans le prolongement de notre discussion du départ). Ensuite, je me suis sentie détendue et libérée d'un poids. J’ai passé un week end au vert, sans fumer, sans substitut nicotinique et sans compenser par de la nourriture ou autre chose... Je l’ai revue la semaine suivante, nous avons d abord débriefé, puis ensuite, petite séance d EFT car j avais encore quelques doutes pour l’avenir (peur de reprendre la clope dans 6 mois lors d'une soirée un peu arrosée avec des amis fumeurs). Ensuite séance d'hypnose... C'était génial ! Je me souviens de tout et je l'ai toujours trouvé bienveillant (je ne supporterai pas que l on me répète des phrases qui ne me correspondraient pas...). j aime quand même garder le contrôle, avoir mon libre arbitre… Voilà, je suis NON FUMEUSE, et je sais que je le resterai. Enfin ! Cela coûte 300 euros (oui je sais, c'est cher mais pour moi cela représente 2 mois de tabac, alors)… »
Amélie s’explique, voir la vidéo ;  voir La méthode

 

Les ados américains accros à l'Internet mobile

Le JDN (Journal Du Net) relaie et confirme une information que l’on soupçonnait déjà. Aux Etats-Unis, les adolescents sont de plus en plus nombreux à accéder principalement au Web via leur mobile. Comme on le constate également en France, les ados délaissent l’ordinateur et ne se sont pas familiarisés avec les tablettes. Ils restent connectés « H24 » sur leurs samartphones, y compris pour surfer sur le net. C’est le cas de 25% des ados américains, contre 15% des adultes selon une étude réalisée par Pew Research Center. Et d’une manière générale plus de la moitié des ados surfe « surtout » via son téléphone. Les chiffres français ne doivent pas en être très loin.

Les enfants, la pornographie et le Net

62 % des parents ne savent pas si leurs enfants ont déjà été confrontés à de la pornographie sur Internet ! Un sondage réalisé par Profil Technology et Mafamillezen révèle que les parents ont conscience des dangers d’Internet, mais ne protègent pas pour autant leurs enfants. Profil Technology, division de la société française Editions Profil, spécialisée en filtrage de contenus numériques, a effectué un sondage* en partenariat avec Mafamillezen auprès de 300 parents. Les résultats de ce sondage confirment les craintes de nos spécialistes.
Votre enfant a-t-il été confronté à des contenus inappropriés sur Internet (pornographie, violence, piratage, drogue…) ?
62% des parents ne savent pas
16% oui 
22% non
Selon vous, pour votre enfant, surfer sur Internet est :
très risqué pour 71% des parents
plutôt pas risqué pour 24%
pas du tout risqué pour 5%
Avez-vous discuté avec votre enfant des dangers d’Internet ?
80% oui
20% non
Utilisez-vous un logiciel de contrôle parental ?

77% non
23% oui.
« Ce sondage révèle qu’une majorité de parents (71%) est consciente des dangers qui circulent sur Internet et en parle avec leurs enfants (80%). En revanche, on peut se demander s’ils posent les bonnes questions, car seulement 38% des parents interrogés savent si leurs enfants ont été confrontés à des contenus inappropriés. Ce sondage nous confirme, malgré les recommandations de nombreuses associations de protection des enfants, que les parents ne sont pas à proximité des jeunes enfants lorsque ces derniers surfent sur Internet alors même que les médias relaient régulièrement des histoires sordides où tout commence avec un enfant laissé sans surveillance devant un ordinateur », déclare Nicolas Lacourte, Chef de produits Profil Technology. Si les parents sont conscients des risques engendrés par Internet, ils semblent ne pas s’astreindre à faire le minimum requis pour s’assurer de la bonne utilisation d’Internet par leurs enfants. Y-aurait-il une forme de découragement voire de renoncement de la part des parents face à la multiplication des sources d’accès à Internet ? Voici donc trois recommandations essentielles, faciles à appliquer et évidemment très efficaces pour accompagner les parents et protéger leurs enfants :
- Placer l’ordinateur de la maison dans un lieu de passage, de manière à garder un œil sur l’écran.
- Discuter ouvertement avec les enfants des rencontres mal intentionnées que l’on peut faire sur la toile et les accompagner dans leurs premiers surfs sur Internet.
- Installer sur les ordinateurs de la maison accessibles aux enfants, une solution de contrôle parental capable de filtrer les sites Internet par catégorie de contenus et de personnaliser le niveau de filtrage par enfant sans omettre de leur expliquer l’objectif de ce filtrage. Ne pas oublier les smartphones et les tablettes qui facilitent l’accès à Internet, mais qui rendent la tâche des parents encore plus difficile en raison de la transportabilité aisée de ces appareils.
*Sondage effectué entre novembre et décembre 2012 sur plus de 300 parents et visiteurs du site mafamillezen.com

L'alcool, première cause d'hospitalisation en France

Les séjours courts concernent de plus en plus souvent des femmes et des jeunes. | AFP/SPENCER PLATT

via www.lemonde.fr

La pensée du jour (pour toujours ?)

D'accord, l'époque n'est pas encore aux sujets de philo du bac. Mais lorsqu'un thérapeute est aussi un "penseur", il est dommage de passer à côté. What do you think about ?
"Il existe des addictions sans drogue qui pourtant sapent nos fondements psychologiques aussi sûrement que les autres. Les dépendances et compulsions affectives en font partie. Il en va de l’amour comme du reste : l’usage modéré est bénéfique, l’abus, désastreux. Il importe d’interroger le lien de soi à l’autre et de soi à soi, sans pour autant penser que la solution à l’aliénation est dans la liberté absolue. Elle est dans le choix de ses dépendances et leur délicat équilibrage."
Dr Marc Valleur, psychiatre et psychothérapeute, médecin chef du Centre Marmottan de Paris, auteur entre autres livres sur les addictions, de Les pathologies de l'excès, paru aux éditions Jean-Claude-Lattès en 2006..

 

Les salles de shoots en question

Un Collectif pour la prévention des toxicomanies, qui rassemble une quinzaine d’associations familiales et de prévention de terrain se déclare contre l’expérimentation des salles de shoots en France. C’est également le cas de riverains du 10^e arrondissement de Paris, directement concernés par la première ouverture de salle d’injection de drogues aux toxicomanes avec supervision médicalisée, dite « salle de shoots » dès l'été prochain, comme de l’ensemble des Français (55%, sondage IFOP). Le collectif rappelle qu’il existe déjà plus d’un millier de salles ou structures d’accueil dédiées à la toxicomanie en France. De son côté, le Professeur Jean Costentin, membre de l’Académie de médecine et Président du Centre National de Prévention, d’Etudes et de Recherches sur les Toxicomanies (CNPERT), met l’accent sur un aspect légal et juridique et s’interroge : « Pourquoi ce qui est interdit à l'extérieur est autorisé à l'intérieur ? Quel sera le rôle des médecins ? Superviser l'injection de "drogues de la rue", des produits loin d'avoir une qualité médicamenteuse, posera forcement des difficultés. L’héroïne vendue couramment dans la rue n'est composée que de 30 à 40 % d’héroïne pure que l'on trouve noyée dans de multiples substances de dilution. Alors quel médecin accepterait de superviser l'administration d'un produit qu'il sait foncièrement impur ? Et par la suite, cette question en appellera une autre : lorsque le corps médical se rendra compte qu'il est impossible de superviser ces administrations de drogues impures, que feront-ils ? Les salles de shoots finiront-elles par fournir elles-mêmes de la drogue de qualité ? Et, puisque l'on vient avec sa drogue, on ne peut s'opposer à ce qu'elle s'acquiert à l'extérieur, d’où un élargissement du périmètre de non droit. » Pour souligner ces paradoxes, le collectif publie un manifeste contre ces salles de shoots. Une forme de mise en garde que le collectif vient d’envoyer au Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault.

Le Figaro - Consommation : Tabac : le nombre de cartouches bientôt illimité

Tabac : le nombre de cartouches bientôt illimité Réactions (114) Le gouvernement s'apprête à modifier les restrictions sur l'importation de cigarettes en provenance de l'Union européenne. Actuellement, il est interdit d'importer plus de cinq cartouches sans déclaration.

via www.lefigaro.fr

la e-cig en question

Marisol Tourraine vient de demander une enquête sur les effets de la cigarette électronique. Les discussions autour de la  révision de la Directive tabac ont lieu en ce moment même au Parlement européen. Corinne Lepage déclare :  "On ne peut que regretter que cette étude ne soit pas faite au niveau communautaire. En effet, la question des effets de la cigarette électronique fait déjà l'objet d'intenses débats au Parlement européen."
"Cette étude est une bonne chose mais cela ne doit pas être une excuse pour retarder la révision de la Directive Tabac. On espère que les autorités françaises vont contribuer à l'adoption de cette révision, pas seulement sur les questions douanières mais avant tout pour des questions de santé publique. "

Les français accros à la télé

Près de 4 heures par jour. En 2012, les Français ont regardé la télévision en moyenne trois minutes de plus par jour, soit 3 heures 50 contre 3 heures 47 en 2011. C'est ce que révèle la dernière étude de Médiamétrie concernant les habitudes de consommation des plus de 4 ans… Si l’on ajoute les écrans de smartphones, d’ordinateurs ou de tablettes (les ados consultent souvent trois écrans en même temps), nous pouvons craindre une espèce en voie de « geekisation ». Merci à Charlotte pour le visuel. 

L'éthlylo façon préso

Alors que le ministre de l'Intérieur Manuel Valls vient de renoncer à l'éthylotest obligatoire, une entreprise reprend le sujet à son compte en proposant l'autotest (et son éthylotest baptisé Chube) comme geste de prévention au même titre que le préservatif... Pour cette entreprise, "(en)10", c’est en voyant les choses différemment et en faisant de l’éthylotest un vrai produit de consommation courante, à l’image du préservatif, que l’on sera en mesure d’agir et de changer durablement les comportements en matière de consommation d’alcool. Aux yeux de la société (en)10, le débat sur l’éthylotest a créé en France une situation favorable au développement de l’autotest. Il est possible notamment de susciter un réflexe collectif pour un geste de bon sens, en encourageant chacun à prendre soin de ses proches, qu’ils soient conducteurs ou passagers et même au-delà de la conduite... Face aux dégâts causés par la consommation excessive d’alcool, la société (en)10 propose à tous les partenaires publics et privés de s’associer à une campagne pour encourager les Français à modifier de façon durable leur attitude vis-à-vis de l’alcool. Des programmes fondés sur l’utilisation d’éthylotests et s’appuyant sur la cohésion des groupes (amis, familles…) et une approche pédagogique et ludique ont déjà montré leur efficacité. Dès aujourd'hui mois (mars 2013), les « agents de changement » de (en)10 vont prendre la route pour faire découvrir le réflexe éthylotest aux Français, en commençant par les grandes stations de ski. (en)10 invite tous les acteurs publics et privés, à devenir eux-mêmes des agents de changement, à titre professionnel ou tout simplement individuel. Offrir un éthylotest à quelqu’un qu’on aime, et l’encourager à l’utiliser, c’est devenir soi-même un agent de changement et prendre part au mouvement. Les détails en cliquant ici.

Les Français accros au téléphone portable

On s'en doutait déjà un peu, mais l'étude IFOP-ROOMN le confirme dans l'enquête : "Les Français et la dépendance au mobile ». Les Français sont accros au portable. 42% des Français se déclarent dépendants à leur mobile mais la majorité développe des stratégies d’auto-discipline quant à son utilisation. Dans le détail :

• La « dépendance » au mobile se ressent principalement chez les moins de 25 ans (78%), les cadres supérieurs (62%) et les utilisateurs de smartphones (58%)
• Environ un français sur quatre a besoin de consulter son portable au moins une fois par heure (27%)
• Les utilisateurs de smartphones adeptes du multitâche : 54% consultent leur mobile devant la TV, et 48% au moment d’aller se coucher
• Près d’un Français sur deux se dit ennuyé par la perte de son mobile et un sur cinq se dit énervé.
• Ce qui inquiète le plus les Français lorsqu’ils égarent leur mobile est la perte de sa liste de contacts (45%), le coût du remplacement (40%) ou tout simplement le fait de se retrouver sans mobile !
• Plus d’un Français sur deux consulte son mobile en dehors de son temps de travail pour des raisons professionnelles et une majorité souhaite également voir le travail nomade se développer dans son entreprise
• Le travail nomade est perçu comme une évolution positive et bénéfique du travail pour trois Français sur quatre, mais aussi comme un gain de liberté et un signe de confiance

Frédérique stoppe la clope grâce au sport

Merci Frédérique pour cet élan de franchise autant que ce méthode ou moyens qui vous sont propres.
"L'année dernière j'avais arrêté 9 mois de fumer grâce à un mixte de deux techniques. Le yoga, auquel j'avais ajouté la cigarette électronique durant les premières semaines. Et puis un événement très stressant est survenu au mois d'octobre qui a fait que j'ai craqué. J'ai recommencé à fumer. Le pire c'est que cette reprise a été conséquente. Je fumais presque le double de cigarettes... Depuis hier j'ai décidé d'arrêter définitivement. Je m'y étais préparé. Depuis un mois je travaille beaucoup, sport, yoga, le livre de ma maman : Etre bien, il suffisait d’y penser (Editions Amalthée), avec ses conseils qui m'aident au quotidien. Je suis également une méthode aussi à base de dessins, à laquelle j'ajoute tous vos conseils (addictmag). Je fais un mix de tout cela, à la manière d'un cocktail avec plein de saveurs rares... Je pense que toute addiction fait que l'on se bourre d'une substance pour combler un vide. Ces addictions sont liées à un manque de confiance en soi. Le principal serait de pouvoir se "remplir" par d'autres moyens. Pour moi, c'est avec le sport que je comble ce manque. Je vais travailler sur la consolidation, je pense que lorsque l'on a totalement confiance en soi que l'on est plein d'amour pour soi, on respecte. On respecte son corps, à l'extérieur, comme à l'interieur."

Valls : oui aux panneaux, non à l'éthylo.

Après les recommandations que lui a faites le Conseil national de la sécurité routière le 13 février sur la signalisation des radars automatiques et la détention d'un éthylotest dans chaque véhicule, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a fait connaître ses décisions. "Le Conseil national de la sécurité routière propose le retour des panneaux qui indiquent la présence de radars automatiques. J'approuve cette proposition qui est sage", a déclaré Manuel Valls, qui précise que cette mesure serait mise en œuvre "progressivement sur 2 ou 3 ans."  Le ministre a également indiqué que l'alcool est "responsable de 31% des morts sur la route. Mais personne ne peut croire qu'on peut faire reculer ce chiffre en verbalisant les conducteurs d'une amende de 11 euros pour non-possession d'un éthylotest." Il a donc annoncé "Pour moi, il n'y a pas d'éthylotest obligatoire, et encore moins de sanction."

Facebook : les marques d'alcool sont euphoriques en janvier : Alcool : Facebook pour s'affranchir de la loi Evin - JDN Média

Parmi les secteurs qui gagnent le plus à communiquer sur Facebook se trouve celui des alcooliers qui, soumis à une loi Evin très restrictive en matière de publicité, voit dans le réseau social l'outil idéal pour entretenir une relation privilégiée avec leurs fans, prospects et consommateurs. "Facebook permet aux alcooliers de cibler exclusivement les majeurs (ou du moins déclarés comme tels), note Antoine Ripoche, directeur associé de la plateforme technologique Graph Insider.

via www.journaldunet.com

L'alcool plus nocif que le cannabis ?

Le Huffington Post fait état d'un sondage (YouGov) concernant la dangerosité de certains produits addictifs. Il ressort notamment que la consommation d'alcool (41%) apparaît aux français bien plus dangereuse que celle du cannabis (35%) et surtout que celle du tabac (14%). Et pour aller plus loin dans le logique, 28% des sondés estiment même que la dépénalisation du cannabis serait efficace.

La Valls hésitation

Ethylotest or not éthylotest ? Un pas en avant deux pas en arrière… Puis un nouveau pas en avant… Pas facile de s’y retrouver dans le feuilleton “éthylotest obligatoire” dans les voitures et sur les motos. Après avoir enterré ce projet, le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls le remettait au goût du jour la semaine dernière en pré”cisant qu’il attendait les conclusions du CNSR avant de se prononcer. De son côté, le Conseil national de la sécurité routière (CNSR), par la voix de son président Armand Jung, recommandait mercredi dernier la détention d'un éthylotest, y compris pour les conducteurs de cyclomoteurs. Mais il s’agirait d’une simple recommandation (sans sanction). Affaire à suivre, donc !

Troubles mentaux chez les jeunes, alcool, nicotine et cannabis vont souvent avec

Merci à Michèle Freud, psychothérapeute, pour cette analyse d'une étude australienne qui confirme, chiffres à l’appui, que l’abus d’alcool, le tabac et le cannabis sont des facteurs majeurs de risque de maladie mentale.
"Un adolescent sur dix qui souffre de troubles mentaux, boit, fume et consomme du cannabis au moins une fois chaque semaine, concluent les auteurs australiens dans l’édition du 5 février du BMJ Open. Ici les auteurs ont analysé les données de consommation portant sur  2122 jeunes gens, âgés de 12 à 30 ans. Ces participants faisaient partie d’un programme de Sydney, headspace services de suivi en Santé mentale… Les résultats, chiffrés, par substance consommée, sont sans appel : 12% des adolescents âgés de 12 à 17ans consomment de l'alcool au moins une fois par semaine, 39% des adolescents âgés de 18-19 ans consomment de l'alcool au moins une fois par semaine et c’est aussi le cas de près de la moitié des personnes de 20 à 30 ans. Les plus jeunes sont 2 fois plus susceptibles de déclarer une consommation d’alcool par semaine, qu’en population générale, une proportion importante de ceux qui ont fourni des informations plus détaillées sur leur consommation d'alcool étaient des buveurs «à risque», près de la moitié d’entre eux étaient atteints de trouble bipolaire. 7% des adolescents ont déclaré avoir utilisé du cannabis au moins une fois par semaine. 23% des adolescents, les plus jeunes, fument des cigarettes tous les jours, c’est le cas de 36% des 18-19 ans et 41% des 20-30 ans. L’expérimentation de ces substances commence à l’âge moyen de 15 ans. Des modèles identifiés parmi les 12 à 17 ans avec l’association usage et trouble mental, «particulièrement remarquables », décrivent les auteurs qui prêchent pour un rapprochement des services de santé mentale et d’addictologie."
www.michelefreud.com

Source: BMJ Open 4 February 2013 doi 10.1136/bmjopen-2012-002229 Frequent alcohol, nicotine, or cannabis use is common in young persons presenting for mental healthcare: a cross sectional study

Alcool au volant, devenez un agent du changement

Vous souhaitez (devez) participer à la conférence de presse qui présente le projet d'action de prévention concernant les jeunes et l'alcool au volant et prendre part au changement de mentalité. Venez vous informer et devenez un agent du changement en participant aux actions de sensibilisation et au programme de prévention... Pour tous ceux qui souhaitent découvrir le projet de prévention de (en)10, le rendez-vous est fixé (avec la presse spécialisée), mardi 19 février à 19 heures à la Cité de la Mode et du Design (34 quai d’Austerlitz – Paris 13è). Les personnes intéressées doivent s’inscrire en envoyant un e-mail avant le 17 février, en précisant qu’elles se recommandent du site "addictmag" à l’adresse suivante : [email protected]

Le changement c'est maintenant !

Devenez un Agent de Changement. En 2012, en France, ce sont près de 1 000 vies qui se sont éteintes suite à un accident de la route dû à une consommation abusive d'alcool, un facteur représentant plus de 30% des accidents mortels. Aujourd’hui encore, les jeunes représentent une proportion importante de ces victimes. L'association (en)10 propose à chacun d'intervenir à son niveau. Un campagne d'information et de prévention débute le 19 février et sera relayée très vite auprès du grand public. L'idée majeure est d'expliquer  comment chacun peut devenir un Agent de Changement, et faire de ces statistiques une page du passé. Des actions de sensibilisation, un programme de prévention et des éthylotest au design attrayant, seront lancés prochainement en France. A suivre...
 

E-Cigarette, médicament ou phénomène fumeux ?

Lors du 17ème Congrès de Pneumologie de Langue Française qui se tenait à Lille du 1er au 3 février 2013, les médecins se sont interrogés sur l'utilisation de la cigarette électronique. Lumière sur les incertitudes d’un produit qui n’a toujours pas fait preuve de son innocuité... au contraire... Un groupe d’experts réunis par L'Office français de prévention du tabagisme (OFT), à la demande de la direction générale de la santé, doit présenter à cet effet d’ici le mois de juin ses conclusions et des recommandations. L’e-cigarette : quels sont les dangers ?
Pour un fumeur de un ou deux paquets de cigarettes par jour, malgré l’absence de données publiées, il y a tout lieu de penser que la démarche de remplacement des cigarettes industrielles par des e-cigarette constitue une réduction de risque et il n’y a pas lieu de l’entraver. Mais du fait des incertitudes, nul professionnel ne peut recommander la démarche car aucun rapport risque bénéfice correspondant aux exigences d’un produit de santé n’a jamais été conduit. Pour un fumeur de tabac, essayer l’e-cigarette comme une nouvelle façon de fumer constitue sur le plan du produit fumé une réduction du risque, mais peut aussi apporter l’illusion d’un produit moins toxique et favoriser par extension la persistance de la consommation de tabac. Utiliser l’e-cigarette dans les lieux où il interdit de fumer est souvent une incitation pour les fumeurs à fumer et on ne peut qu’encourager les responsables des lieux à l’interdire également dans ce cadre. Et en tout état de cause, les responsables doivent éviter chez les enfants l’initiation à la prise de nicotine, ouvrant la porte à la prise de tous les produits du tabac. Un groupe d’experts réunis par l’OFT, à la demande de la direction générale de la santé, à la Maison du Poumon doit rendre d’ici le mois de juin ses conclusions et recommander des limites à un produit en pleine évolution dont on ne peut dresser le rapport bénéfice risque dans chaque utilisation que de façon provisoire car la réalité est en constant changement.
L’e-cigarette : un médicament ?
A cette question, les autorités françaises, européennes et américaines répondent clairement : NON, et ce du fait de l’absence de toute étude et de preuve d’efficacité et de données solides sur la tolérance. Les autorités ont en outre fixés des limites de contenu en nicotine qui feraient obligatoirement de l’e-cigarette un médicament : 20mg/ml de nicotine en France selon l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament). Le projet de directive européenne sur les produits du tabac (et système délivrant de la nicotine) fixe elle cette limite à 4 mg/ml (concentration dépassée par toutes les e-cigarettes contenant de la nicotine sur le marché). Donc en absence d’étude, les cigarettes les plus dosées en nicotine sont interdites en France, aussi longtemps qu’elles n’auront pas rempli les critères pour devenir des médicaments. De fait aucune e-cigarette n’est enregistrée comme médicament et elles ne le seront peut-être jamais.

Contre la dépendance affective

La psychothérapeute, Géraldyne Prévot-Gigant, organise les 16 et 17 février à Paris un stage sur le thème du « sentiment de vide à la plénitude » qu’elle présente ainsi : « Que l'on souffre d'un trouble du lien, de solitude, de dépendance affective, de dépendance à la nourriture ou à des drogues, nous avons un seul et unique objectif: supprimer le sentiment de vide. Lorsque nous perdons un être cher ou nos points de repère, nous ressentons également ce vide. Dans la recherche désespérée de plénitude, dans la dépendance affective ou dans le besoin de reconnaissance, nous sommes à l’extérieur de nous-mêmes. Nous nous cherchons dans le regard des autres, nous guettons les signes d’approbation et craignons le rejet. Nous sommes alors dépendants d'autrui et de son jugement. Dans cette posture, nous sommes éloignés de nous-même ce qui accentue encore plus le sentiment de vide. Nous nous sentons vide de nous-mêmes. »
www.geraldyneprevot.com

Addiction aux jeux : Joueurs Info Service, une aide personnalisée et interactive

Les dégâts annoncés n’ont pas tardé à pointer leur nez. Avec la libéralisation des jeux en ligne les accros et le cortège des histoires tristes se multiplient. 48 % des Français entre 18 et 75 ans déclarent avoir joué de l’argent (Baromètre santé Inpes 2012). Impact financier, isolement, tendances suicidaires... les conséquences d’une pratique excessive du jeu sont souvent graves, et parfois accentuées par la présence d’autres addictions… Les joueurs et les entourages peuvent désormais s’informer et partager sur le tout nouveau site dédié mis en ligne par l’INPES : “joueursinfoservice”. A travers ses différentes rubriques, le site aide à comprendre l’univers du jeu, sa définition, ses mécanismes. Il apporte un éclairage sur l’attraction qu’exerce les jeux d’argent et de hasard. Pour les joueurs et l’entourage, le site aborde les problématiques qu’ils peuvent rencontrer et propose un moteur de recherche permettant de trouver la structure adaptée à leur besoin dans leur département : suivi individuel, groupe de paroles, soutien de l’entourage sont ainsi proposés dans certains Centres de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) formés à la prise en charge de la dépendance au jeu.
Pour voir le site : www.joueurs-info-service.fr

Message aux jeunes contre l’alcool au volant

L’association "Victimes & Citoyens", membre du Conseil National de la Sécurité Routière, œuvre depuis 2004 à sensibiliser l’opinion et les pouvoirs publics sur les dangers de la route. Privilégiant l’action sur le terrain (notamment en organisant des rencontres-débats entre le public et les victimes de la route), l’association a cette fois souhaité affirmer son engagement contre l’alcool au volant chez les jeunes à travers une campagne de communication affichage, presse et radio. « Ne laissez pas l’alcool vous conduire n’importe où », leitmotiv de l’initiative. UNe campagne photographiée par Roman Jehanno et signée BETC. Elle sera visible dans les médias (presse, radio, etc.) qui souhaitent s’engager contre l’alcool au volant.
Plus d'infos sur : www.victimes.org

Bravo, vous devenez accro à… Addictmag

Profitons de la 600^e note publiée pour vous remercier, vous les lecteurs, commentateurs et « partageurs ». Grâce à vous, l’information sur les addictions circule selon un autre circuit que celui des agences nationales de prévention. Vous lisez (160.000 vues). Vous commentez (un commentaire tous les trois billets, c’est bien au delà de la moyenne observée). Vous êtes fidèles (10.000 visiteurs uniques chaque mois). Et vous partagez (sur Facebook et twitter). Pour tout cela nous vous remercions sincèrement. Nous le prenons comme un encouragement à véhiculer l’information liée aux addictions (sérieusement, mais sans se prendre au sérieux). Et pour fêter cela, nous changeons le look d’Addictmag. En espérant que cela continuera de vous plaire. Et nous comptons sur vous pour nous faire part de vos commentaires...

Un employeur lourdement condamné pour tabagisme passif

La Cour administrative d'Appel de Bordeaux a condamné l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Toulouse en tant que responsable du cancer bronchique de Madame L. provoqué par une exposition de plus de trente années à la fumée de tabac dans son lieu de travail. Dans un arrêt du 18 décembre 2012, le juge de la Cour d'appel a confirmé une décision de justice du tribunal administratif de Toulouse qui avait reconnu, en 2009, l'existence d'une faute de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Toulouse. Les manquements au respect de la législation anti-tabac avaient en effet amené Madame L. - professeur au moment des faits - à subir sur son lieu de travail, et ce pendant plusieurs années, la fumée de tabac qui avait entrainé la survenance d'un cancer bronchique. Les manquements de l'employeur sont donc bien, selon l'arrêt de la Cour administrative d'appel de Bordeaux, à l'origine du cancer bronchique de Madame L. Selon les juges de Bordeaux, en effet, l'employeur, en ne respectant pas la législation anti-tabac, doit être tenu responsable de son exposition au tabagisme passif, « imputation déterminante (...) de l'affection dont l'intéressée est victime ». En conséquence, l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Toulouse a de nouveau été condamné et le montant des réparations allouées à la victime ont augmenté, les multipliant par 7 au principal de 3.524 à 22.320 euros.

Le sujet des addictions intéresse

Bienvenue à ce nouveau blog consacré aux addictions. Dans cet univers, il s’agit bien sur d’un allié et surtout pas d’un concurrent. Nous devons ce blog à J.F. Hauteville, infirmier en psychiatrie depuis 30 ans et addictologue depuis bientôt 10 ans. Il officie sur le site de France Télévision et voici comment il présente son action : “L’’addiction est devenue un sujet de conversation branché, et être « addict », une revendication parfois quasi identitaire. Les médias s’emparent du sujet, les forums et les polémiques fleurissent, du cannabis aux salles de shoot, tout est sujet à controverse. J’enrage souvent de lire et d’entendre tout et n’importe quoi sur ce sujet. Dans ce blog, je vous propose de créer un espace de débat ouvert à la contradiction, d’essayer de rendre les problématiques addictives compréhensibles pour tous, et de vous apporter un éclairage parfois décalé sur les sujets d’actualité. La finalité ? En finir avec les idées reçues, savoir pour comprendre, comprendre pour en parler…
Les tous premiers billets sont notamment consacrés aux salles de shoot ou au Baclofène. Voir ici